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UN ORDINATEUR ! JUSTE UN ORDINATEUR !
APPEL DE DETRESSE : le CSOL a en absolument besoin pour gérer
tout l’administratif qui le concerne (fichier des oiseaux,
fichier des membres, trésorerie, courrier, circulaires,
...). Si vous avez dans votre entourage privé comme professionnel
des personnes qui sont prêtes à céder ou
vendre à bas prix une telle machine, pas trop vieille,
signalez le nous très rapidement. Ca urge !!!!.
Téléphone : 04 78 57 17 44.
Adresse : CSOL. Grand Moulin de l’Yzeron. Chemin du Grand
Moulin. 69340 FRANCHEVILLE.
Joyeux Noël et Bonne Année 1999
1998, c’est fini...! Cette année restera marquée
chez nous à jamais.
La construction -laborieuse mais réussie- des volières,
l’autorisation d’ouverture si attendue, l’inauguration,
l’engagement nécessaire de quelques sponsors, la
mise en place de l’exposition, les premiers oiseaux relâchés,
les premières espèces «rares» comme
l’autour des palombes, le circaète jean le blanc,
le vautour fauve, ....font du centre un lieu passionnant où
il se passe toujours quelque chose !
Toute l’équipe du centre de soins est heureuse de
vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année
et vous envoie ses meilleurs voeux pour 1999 qui, n’en doutons
pas, sera propice au développement du centre et à
la protection des oiseaux. Espérons que de nombreuses
personnes nous rejoindront.
Le centre de soins
Il y aura bientôt un an, une équipe de pionniers,
bravant les intempéries, de la boue jusqu'aux chevilles,
se lançait dans la grande aventure de la réalisation
des volières. En quelques semaines, grâce au courage
de tous et de toutes -car les filles ont largement participé-
les volières étaient habitables.
Les rigueurs de l'hiver ont éprouvé nos travaux
mais il n'y a plus, hélas, que de rares volontaires pour
assurer la maintenance…les héros sont fatigués!
A présent, il devient impératif de trouver la main
d'œuvre si nous ne voulons pas voir notre bel ouvrage s'effondre
sous le poids de la neige ...et sur les oiseaux!...
Nous faisons donc appel aux bonnes volontés car, s'il
n’y a pas de difficultés à trouver des soigneurs,
les charpentiers, eux, sont très recherchés, alors…faites
vous connaître rapidement, vous serez les bienvenus.
Merci.
Guy SIMON
LES RAMBOS DE LA CHASSE : RAS LE BOL !!!
Au mois de septembre, on a craint le pire : l'ouverture de la chasse! Mais à notre grande surprise et notre plaisir, il n'y a pas eu plus d'oiseaux tirés que d'habitude, ce qui était déjà de trop. Malheureusement, ce ne fut qu'un répit de courte durée. Ce week-end (10-11 octobre), les «chasseurs» étaient bien là pour nous démontrer leur «respect» et leur «amour» de la nature, ainsi que la considération qu'ils ont pour leurs concitoyens : tir à 50 mètres des habitations ou dans la direction des promeneurs. C'est ainsi qu'une cavalière a failli se faire assommer par un oiseau qui venait d'être tiré au dessus de sa tête. Heureusement que le cheval, habitué, a été compréhensif et calme, et qu'il s'agissait d'un pigeon de 150 grammes et non d'une buse d'un kilo. Mais la buse est protégée, me direz-vous! C'est vrai, et pourtant les deux buses arrivées ce week-end étaient criblées de plomb…Peut-être le manque de faisans, après les trois premières semaines de chasse explique-t-il ce report de tir vers les espèces protégées.
Aurore MULLER
Le 20 Septembre 1998, une personne appelle pour un faucon
crécerelle tombé dans un abreuvoir à vache.
Cet oiseau était bagué FT 49377.
FT indique la taille de la bague et 49377 est le numéro
spécifique de l’oiseau. C’est une bague du muséum
national d’histoire naturelle.
Après avoir réalisé des recherches, nous
nous sommes rendu compte que ce faucon nous avait déjà
rendu visite après être tombé du nid. Il
avait été bagué par nos soins et relâché
le 11 Août 1998, suite à un séjour d’un
mois dans nos locaux.
Il fut à nouveau relâché le 03 Octobre 1998,
lors de la cérémonie d’inauguration du centre
de soins.
Il est très important pour nous de recevoir de temps en
temps des oiseaux déjà relâchés ou
de récupérer une bague. Cela prouve qu’ils
ont été capables de survivre dans la nature et
que leur rééducation était bonne.
Souhaitons bonne chance à ce faucon nageur !
Pascal TAVERNIER
UN GRAND MERCI POUR UNE AIDE PRECIEUSE
Nous avons eu, le 12 novembre, l’agréable surprise
d’apprendre que la fondation Nature et Découvertes
nous accordait une subvention de 23 000 francs pour l’achat
de nombreux équipements indispensables au centre de soins.
Inutile de vous dire combien cette nouvelle nous a réjouit
! Cette somme sera répartie dans l’investissement
du matériel suivant :
VOLIERES : 200 l de lazure; bois et planches; outils divers;
outillage (escabeau); goudron; câbles électriques;
pompe Jet 300 m.
LOCAL : congélateur; réfrigérateur; tiroirs
de rangement; couveuse; téléphone - répondeur;
dépliant trois volets présentant le centre.
Le centre de soins
A votre avis, quel oiseau est capable, à lui seul,
d'occuper seul toute la grande volière (22 x 8 m) et de
la faire paraître ridiculement petite…???
Bah, un vautour fauve! Eh, oui, un de ces grands oiseaux ( jusqu'à
2.80 m d'envergure, de 7 à 10 kg) a eu l'honneur et la
chance de connaître nos locaux.
Pascal était moins fier : il n'en avait jamais manipulé.
Arrêtez de vous moquer, je voudrais vous y voir : le bec
tranche comme un rasoir car il est parfaitement adapté
à la découpe de carcasse. Vous savez sans doute
que les vautours ne se nourrissent que de cadavres, ils ne sont
en aucun cas prédateurs et ne tuent donc jamais de proies
vivantes. Cela dit, si inoffensifs qu'ils soient, un coup de
bec est toujours mal venu. Heureusement, les serres ne sont pas
trop fonctionnelles mais quand même. L'oiseau est très
impressionnant de près.
Ah, j'allais oublier sa petite histoire. Figurez-vous qu'il a
quitté ses Causses natales, où certains de ses
congénères furent réintroduits jusqu'en
1992 grâce au FIR, pour voyager et visiter un peu les alentours.
Bonne idée, certes, mais il avait oublié que les
falaises sont un élément essentiel pour décoller
et que les charniers (supermarché du vautour) n'existent
pas partout.
Bref, arrivé dans les monts du Lyonnais, épuisé,
il fut recueilli d'abord par la volerie de Courzieu qui a ensuite
transmis le cadeau au centre via l’ONC. Par chance, le vautour
était bagué. Il ne fut pas difficile d'appeler
le FIR à Peyrelau où les "maîtres"
des vautours ont su l'identifier en un clin d'œil grâce
à sa bague. C'était un jeune de 1997, né
dans les Causses, il y a environ un an et demi, portant le doux
nom de KIN.
Ils sont venus le chercher quelques jours plus tard pour le remettre
dans une volière pendant deux ou trois semaines, histoire
qu'il se remette bien de sa mésaventure (non, ce n'est
pas une punition!). Ensuite, il sera relâché au
milieu de tous ses copains : vautours fauves, vautours moines
et les percnoptères (mais ces derniers sont partis en
vacances en Afrique, cet hiver).
Bonne chance à lui…
Corinne PHILIPPE
Un jeune faucon pèlerin nous est parvenu le 11 Novembre.
Il avait une fracture ouverte à l’aile nécessitant
une opération. Après avoir réalisé
une radio, il s’est avéré que cet oiseau avait
été tiré !!!
Chasseur ? Braconnier ? Quel but à part faire un «carton»
?
Au même endroit, le même jour, un faucon crécerelle
a aussi été transpercé de quelques plombs...
Il faut noter que sur le département du Rhône, on
ne compte aucun couple de faucon pèlerin reproducteur
et seulement quatre individus hivernant (enfin, trois maintenant
...)
Souhaitons tout de même un bon rétablissement à
ce jaune faucon.
Pascal TAVERNIER
Samöens, le 21 Mai.
1710 m, ici, en Mai, il fait encore froid et la neige laisse
quelques coulées blanches entre les buissons d'aulnes.
Je suis accueilli par des giboulées de pluie et de grêle
et cela dure une bonne partie de l'après-midi. Sur les
butes du chemin, les pensées et les boutons de la gentiane
acaule font des taches pourpres et violettes. Un renard passe
sans se presser et laisse tout le temps pour se faire voir.
A la nuit, je pose mon bivouac près de la place de chant,
sur la mousse de la tourbière gorgée d'eau.
5H10. Un mâle de tétras lyre a pris possession de
la place de chant. Les roucoulements se succèdent en ritournelle
et finissent en un ou deux chuintements, le corps soudain redressé
et les ailes frémissantes, le bec ouvert. Pendant la phase
de roucoulements, l'oiseau étale sa lyre, queue redressée
et le corps allongé, il piète ou tourne sur place.
6H20, une femelle le rejoint à pied, vole sur quelques
mètres. Le mâle la rejoint hors de ma vue. Rencontre
très brève et il reprend sa place, chante à
nouveau.
7H30, lentement, le chant s'espace, maintenant couvert par le
chant des alouettes.
Bernard VINCENT
Liste des oiseaux recueillis depuis Octobre 1998 :
Oedicnème criard
Vautour fauve
Hibou Grand duc
Chouette effraie (5)
Chouette hulotte
Faucon crécerelle (5)
Faucon hobereau
Faucon émerillon
Faucon pèlerin
Buse variable (7)
Buse féroce
Martin pêcheur
Fuligule milouin
Foulque macroule
Cygne (2)
Chardonnerets (14)
Tourterelle turque (6)
Pigeon ramier (2)
Pigeon biset
Perdrix rouge
Pipit des arbres
Merle noir
Etourneau sansonnet
Grive musicienne
Pic épeiche
Pouillot fitis
Roitelet huppé
Rouge gorge
Le centre a besoin de ...
Le centre de soins recherche activement des femelles grillons
pour son élevage.
La seule et unique que nous ayons ne suffit pas aux nombreux
mâles qui la harcèlent sans cesse.
Alors si vous pouvez faire quelque chose pour elle...soyez sympa,
dites le !
Un soir, à 21 h, sur la ligne d’urgence (réservée rapaces...), un appel d’un monsieur pas très content d’avoir trouvé un pigeon sauvage vivant dans ...son frigo ! Complètement givré...euh, le pigeon bien sûr !
Exotique : nous avons reçu un aigle botté et une buse féroce, tous deux apprivoisés, venant d’Afrique du Nord.
Bravo l’ONC pour avoir saisi 14 chardonnerets piégés en vue d’être vendus comme oiseaux de volière.
Quand on vous dit de transporter les oiseaux dans des cartons, ce n’est pas pour rien ! Malheureusement, le pigeon qui nous est arrivé dans un sac a eu un peu de mal à respirer...trop tard pour lui !
Que penser de la plainte d’un restaurateur qui a reçu sur sa terrasse une tourterelle tirée devant les clients...?