Association du Centre de Soins pour Oiseaux Sauvages du Lyonnais

Circulaire n° 1, janvier 1998

  1. Remerciements
  2. Le Centre de Soins en quelques dates
  3. La construction des volières
  4. Pourquoi ce Centre de Soins ?
  5. Le point sur la recherche de partenaires
  6. Informations concernant le fonctionnement du Centre

Articles

Remerciements

Le centre de soins remercie toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la relance de l’association, à la construction des volières et au soutien moral de l’équipe.
Il remercie tout particulièrement la COURLY (Communauté Urbaine de Lyon), le CORA (Centre Ornithologique Rhône-Alpes), la SPA (Société Protectrice des Animaux) et les près de 80 adhérents pour leur participation financière. Nos remerciements également aux Ciments LAFARGE dont le ciment fourni gracieusement a permis la construction des volières.
Pascal n’oublie pas Dominique, Christian, Valérie, Marie-Eve, Guy et TOUS les autres pour leur aide, ainsi que M. Patrick GUILLEMENOT, responsable du centre de sauvegarde de la faune sauvage de Haute-Savoie, sans qui il n’aurait pu acquérir les connaissances nécessaires pour soigner les oiseaux.
Il vous souhaite à tous une merveilleuse année.

Pascal TAVERNIER

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Le Centre de Soins en quelques dates

1992 : Suppression des locaux du Centre de Soins établis à l’Ecole vétérinaire. Le Centre ferme. Cependant, deux anciens membres veulent le relancer et font des démarches pour obtenir des locaux.

1993 : La COURLY propose des locaux au niveau d’un pôle NATURE qui doit être créé sur Francheville.

1993-1997 : Les travaux d’aménagement des locaux prennent du retard. Les deux responsables s’impatientent en voyant les subventions obtenues arriver à échéance.

Début Juin 1997 : Malgré la visite des locaux enfin presque terminés proposée par la COURLY, les deux responsables démissionnent.

Juillet 1997 : Une Assemblée Générale est convoquée. S’y retrouvent les anciens partenaires du Centre et trois personnes qui se proposent pour le relancer : Valérie MUGNIER, Dominique TISSIER et Pascal TAVERNIER.

Août 1997 : Début d’un travail administratif de longue haleine afin de relancer l’Association, déposer une demande d’autorisation d’ouverture ainsi qu’un permis de construire. Le plus gros problème était la recherche de sponsors. Il subsiste toujours, d’ailleurs !

Début novembre 1997 : On apprend que le Centre pourrait ouvrir fin janvier 1998 si les volières étaient construites avant fin décembre. Cependant le permis de construire n’arrive pas car on nous demande d’abord de modifier les volières qui ne s’intègrent pas au site.

Décembre 1997 : Après deux mois de galère, on apprend que le permis construire n’est pas nécessaire. La construction des volières débute, véritable course contre la montre.
Le défi est lancé : il faut terminer les volières pour début janvier.

5 Janvier 1998 : à 18 h 45, les travaux prennent fin, au projecteur. Réunion de préparation de la présente circulaire.

6 Janvier 1998 : visite d’un représentant de la Direction des Services Vétérinaires.

Fin janvier 1998 : Commission des sites.

Début février 1998 : autorisation d’ouverture ?

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La construction des volières

De fin novembre 1997 au 5 janvier 1998, les week-end furent très occupés. Chaque semaine nous avions rendez-vous avec nos futures volières. A cette occasion, la météo nous a dévoilé toutes ses facettes que notre belle région peut connaître à cette période de l’année.
Le premier week-end, nous repérons l’emplacement des volières et attaquons les ronces à la machette sous une pluie battante, pas du tout tropicale !
Nous vous épargnerons les joyeuses fins de semaine qui ont suivi (creusement des tranchées, terrain transformé en “piscine”, déchargement des “quatre tonnes”’de mats PTT). Nous retiendrons en particulier le transbahutage des trois tonnes de planches (et ce n’est pas une expression) ainsi que quelques incidents tels que des “scènes de ménage” qui ont failli tourner au règlement de compte à la perceuse, le percing du pied à la fourche ou les traces de sang laissées par de durs travailleurs sur la porte des volières.
Et le résultat est là : les volières sont prêtes. D’une surface totale de 392 m2, hautes de 3 m, elles sont faites de planches fixées sur une structure en bois ainsi que de filets d’une maille de 25 mm utilisés par de nombreux autres centres de sauvegarde. Cet ensemble regroupe 5 volières :
- une volière de rééducation pour grands rapaces, de 176 m2
- deux volières de rééducation pour les rapaces nocturnes et les passereaux de 30 m2,
- une volière destinée aux espèces de taille moyenne de 84 m2
- une cinquième volière de 72 m2 équipée d’un bassin destinée aux oiseaux d’eau pouvant aussi servir à d’autres espèces.

Le Centre de Soins, c’est aussi des locaux de 50 m2 dans le Grand Moulin.
Vous y trouverez
- un petit élevage de souris,
- une salle de soins, presque équipée,
- une animalerie,
- un bureau,
et une pièce de stockage avec congélateurs.

Bref, nous sommes fin prêts pour l’ouverture.

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Pourquoi ce Centre de Soins ?

Il existe depuis longtemps trois centres de soins en région Rhône-Alpes : en Haute-Savoie, en Isère près de Grenoble et en Ardèche, à Tournon. Il n’existe donc rien sur le Lyonnais et ses alentours.
Or, sur le seul département du Rhône, près de 700 oiseaux sont récupérés chaque année par différents organismes qui ne sont pas équipés pour leur procurer les soins et la rééducation qui leur sont nécessaires.

Notre Centre permettra de combler ce défaut de structures adaptées aux oiseaux sauvages dans le secteur du Rhône, de l'Ain et de la Haute-Loire. Les autres centres cités plus haut nous soutiennent dans notre action.

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Le point sur la recherche de partenaires

La tâche est ardue. Malgré déjà de nombreuses démarches, nous n’avons pas d’autres partenaires que le CORA et la SPA. Notre dossier a été refusé par le WWF et la LPO. Nous attendons les réponses d’un certain nombre de sociétés contactées courant décembre. Il s’agit principalement de laboratoires pharmaceutiques, vétérinaires (médicaments, pansements) ainsi que de centrales d’achats de médicaments et de fabricants d’aliments pour oiseaux. Un dossier pour la Fondation Nature et Découvertes est en préparation. Nous en espérons beaucoup.

Si vous connaissez des personnes qu’un tel partenariat intéresserait, faites nous signe en nous contactant.

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Quelques informations concernant le fonctionnement du Centre de Soins

L’objectif est de pouvoir recevoir les oiseaux 24 h/24h, 7 jours/7 et 365 jours par an.
Il est prévu l’emploi d’un permanent dès l’ouverture. Il assurera le fonctionnement en semaine.
Les bénévoles préalablement formés auront en charge les week-end et les vacances. Deux personnes seront de permanence pour des raisons de sécurité.
Un planning pour l’année sera établi le 23 janvier.

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Les articles parus n'engagent que leur auteur.

Merci à tous ceux qui ont participé à cette circulaire, ainsi qu'à tous nos partenaires.